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la suite : de l'avènement de Hassan II à la disparition de Ben Barka. |
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19 août 1964 |
Remaniement ministériel : Oufkir est nommé à l’Intérieur et Meziane à la Défense, Mohammed Cherkaoui beau-frère du roi, aux affaires économiques. La suppression du Ministère de la Mauritanie et du Sahara Occidental est mal perçue par l’Istiqlal.
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20 août 1964
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Les condamnés à mort du complot du 16 juillet 1963 sont grâciés par Hassan II et leur peine est commuée en prison à perpétuité.
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22 mars 1965
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Une circulaire fixant la limite d’âge à 17 ans pour accéder au secondaire provoque la colère des lycéens : la plupart, en effet, se voyaient ainsi bloquer l’accès aux études et à tout espoir de vie meilleure.
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23 mars 1965
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Les syndicats et l’UNEM s’étant joints au mouvement, les lycéens casablancais bientôt suivis de ceux de Fès et de Rabat se mettent en grève : les jeunes non scolarisés rejoignent les grévistes, la répression policière est violente et on assiste alors à des scènes d’émeute à Casablanca.
Le gouvernement pris de court fait appel à l’armée pour réprimer violemment les manifestations. Oufkir en personne dirige la répression, qui fait probablement plusieurs centaines de morts.
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Avril 1965
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Le Roi propose à l’ensemble des partis politiques la constitution d’un gouvernement d’union nationale refusée par les partis de l’opposition.
En signe de bonne volonté, il accorde une amnistie générale à tous les prisonniers politiques : le fquih Basri, Diouri et Benjelloun en bénéficient.
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25 avril 1965
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Ben Barka rencontre à Francfort, chez son frère, le Prince Moulay Ali cousin et émissaire du Roi. La rencontre n’aboutit à aucune conciliation possible entre Ben Barka et le pouvoir royal.
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7 juin 1965
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Dans l’impossibilité de constituer un gouvernement d’union nationale et de disposer d’une majorité au Parlement, Hassan II utilise l’article 35 de la constitution qui lui donne les pleins
pouvoirs législatif et exécutif.
Hassan II refuse de procéder à de nouvelles élections avant d’avoir réviser la constitution. Il forme un nouveau gouvernement dont il prend la tête.
L’Istiqlal dénonce l’état d’exception et demande le retour de la légalité. L’UNFP demande que la nouvelle constitution soit plus démocratique.
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29 octobre 1965
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Mehdi Ben Barka qui faisait fréquemment des voyages entre la Suisse, la France et l’Egypte où il s’était exilé, est enlevé par deux policiers français, aidé de truands, devant la brasserie Lipp à Paris, où il devait rencontrer un cinéaste en vue de la préparation d’un film à projeter lors de l’ouverture de la Conférence Tricontinentale qu’il était chargé d’organiser.
La disparition de Ben Barka plonge le monde politique Marocain et International dans la consternation.
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