1934 :
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Le sultan Sidi Mohammed accompagné du jeune prince Moulay Hassan rend visite à Lyautey dans sa résidence de Thorey. Le jeune souverain ne connaissait que très peu Lyautey, mais il avait une grande admiration pour lui.
Lyautey mourut quelques semaines plus tard le 27 juillet 1934, Lyautey fut enseveli à Rabat. En 1961, sa dépouille sera ramenée en France pour être déposée à l'Hôtel des Invalides.
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Le sultan Mohammed Ben Youssef, le Marechal
Lyautey et le Prince Hassan, futur Hassan II, à Thorey, quelques jours
avant la mort de Lyautey.
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1935 :
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Le gouvernement Français veut que l'administration du protectorat soit détachée auprès du ministère de la France d'Outre Mer et non plus du Ministère des Affaires Etrangères.
Cette fois-ci, le sultan Mohammed réagit vivement et voit là une manœuvre d'annexion du Maroc. Il obtient que cette mesure soit rapportée.
L'année 1935 marque le début de trois années terribles pour la population notamment dans les zones rurales, en raison
de la sécheresse qui frappe le pays.
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8 octobre 1936
Février 1937
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Nomination d’un nouveau résident général au Maroc, le général Noguès. Sidi Mohammed ben Youssef lui fait part de la désapprobation du peuple marocain. Le Sultan et le Résident général Nogues entretiendront de
bonnes relations franches mais courtoises.
Trois ans à peine après sa création, scission de l'Action Marocaine : Ouazzani fonde le mouvement populaire qui deviendra après la guerre 39-45 le parti démocratique de l'indépendance (PDI) tandis qu'Allal Al
Fassi créé le parti National le 23 juillet 1937, parti pour le triomphe des
réformes, qui se transformera en parti de l'Istiqlal.
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Le
Général Nogues
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Dans le Maghreb, la même recomposition politique des mouvements nationalistes a lieu : en Algérie, dissolution de l'Etoile Africaine et création du parti du peuple Algérien de Messali Hadj et en Tunisie,
c'est Bourguiba qui fait scission au sein du parti Destour .
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1937 :
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La politique instaurée par le gouvernement de Gauche du Front Populaire ne répond pas aux attentes des nationalistes marocains. Après une période d'agitation politique et des troubles dans tout le Maroc, le gouvernement Français décide d'exiler Allal El Fassi et Ouazzani qu'ils tiennent pour les principaux responsables de ces agitations.
Ouazzani sera envoyé au Sahara, tandis que Allal Al Fassi sera déporté au Gabon d'où il
ne reviendra qu'en 1943, pour fonder le parti de l'Istiqlal.
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septembre 1939 :
8 novembre 1942 :
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Après le déclenchement de la seconde guerre mondiale, le Sultan Mohammed Ben Youssef lance un appel dans les mosquées et demande au peuple Marocain de soutenir la France, engagée dans la deuxième
guerre mondiale.
Le Sultan Mohammed Ben Youssef refuse l'application des lois anti-juives de Vichy à ses sujets Marocains de religion israélite.
Début de l'opération TORCH. Les forces américano-britanniques débarquent à Safi, Kénitra, Oran et Alger. Les troupes françaises et marocaines aux ordres de Vichy opposent une faible résistance armée, cependant les combats provoqueront plusieurs milliers de morts.
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Sidi Mohammed, le Résident Général Nogues et l'Amiral Darlan
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14 janvier 1943 :
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Le 1er ministre britannique Winston Churchill, le Président des Etats-Unis Roosevelt auxquels se joindront les généraux Français De Gaulle et Giraud se rencontrent à la Conférence d’Anfa pour décider du sort du monde après la guerre.
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Conférence d'Anfa : Mohammed V et le Prince
Hassan avec le Président Roosevelt et le 1er Ministre Churchill.
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22 janvier 1943
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Le futur roi Mohammed V et le Président américain Roosevelt se rencontrent et dînent en apparté à Casablanca. Roosevelet apporte son soutien tacite dans le combat futur que mènera le souverain pour l'indépendance du Maroc.
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21 juin 1943
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Puaux, désigné par le Gouvernement des Forces Françaises Libres, remplace Noguès (jugé trop proche du
gouvernement de Vichy) à la résidence générale au Maroc.
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10 décembre 1943
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Formation du parti de l’Istiqlal qui présentera son manifeste le 11 janvier 1944. Les manifestations de soutien sont sévèrement réprimées.
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Troupes Marocaines pendant la campagne d'Italie
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28 janvier 1944
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Le Général De Gaulle pressent l'impatience des nationalistes marocains, mais a besoin du soutien des "colonies" d'Afrique pour faire entendre la voix de la France auprès des alliés.
Il demande au Sultan Mohammed Ben Youssef par l'intermédiaire de son émissaire aux Affaires étrangères à Rabat, René Massigli, de respecter les dispositions du traité de Fès.
De nombreuses manifestations sont malgré tout réprimées dans le sang. A Fès, les Oulémas sont arrêtés ainsi que les principaux chefs nationalistes dont Balafredj et Lyazidi.
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22 mars 1945
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Mohammed Ben Youssef apporte un soutien discret à la création de la Ligue Arabe à Alexandrie.
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8 mai 1945 :
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Victoire des alliés à la 2ème guerre mondiale et signature de l'armistice qui met fin aux hostilités.
Au total plus de 90.000 Marocains se sont battus de 1939 à 1945, sous le drapeau français, pour le triomphe de la liberté.
Selon les estimations, entre 10.000 et 15.000 d'entre eux auraient trouvé la mort dans les combats où leur bravoure a été célébrée - lors du débarquement de Provence mais aussi, tout au long du conflit mondial, sur les champs de bataille de Tunisie, de Sicile, de Corse, en Italie, sur l'île d'Elbe, en Autriche, en Allemagne et du sud au nord de la France.
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Tirailleurs Marocains sous l'Arc de riomphe de
Paris
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16 juin 1945
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Le général De Gaulle reçoit à l'Elysée le Sultan Mohammed Ben Youssef, et le décore "Compagnon de la Libération".
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Sidi Mohammed Ben Youssef, Compagnon de la Libération.
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23 mars 1946
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Après le départ du Général De Gaulle du gouvernement Français, un civil, Eirik Labonne est nommé nouveau résident général au Maroc.
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7 avril 1947 :
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A Casablanca, à la nouvelle médina, les tirailleurs Sénégalais ouvrent le feu sur la foule marocaine sans motif apparent. Ils font plusieurs centaines de morts. La police commandée par le controleur Philippe Boniface n'interviendra pour les désarmer que plusieures heures plus tard.
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Le Général Juin et Boniface (àgauche)
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10 avril 1947
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Le Sultan Mohammed Ben Youssef qui s'était déplacé à Casablanca et encore meurtri par les évènements, prononce le discours de Tanger, réclamant l’indépendance du pays et son intégrité territoriale. Ce discours provoque le limogeage de Labonne considéré comme trop tolérant envers les nationalistes.
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13 mai 1947
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Le Général Juin, natif l'Algérie, et chef d’Etat major général de la défense nationale, est nommé par le gouvernement Français résident général au Maroc.
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11 octobre 1950 :
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Au cours d'un voyage officiel en France, le Sultan Mohammed Ben Youssef présente un memorandum au
gouvernement Français qui ne répond pas.
A son retour au Maroc, violente altercation au conseil du Gouvernement entre les leaders politiques marocains et
le général Juin.
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26 janvier 1951
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Le Général Juin, soutenu par les colons conservateurs français et les extrémistes du parti
"présence française", menace de destitution le Sultan Mohammed Ben Youssef s'il ne désavoue pas le parti de l’Istiqlal.
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Septembre 1951
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Départ du général Juin et passation de pouvoirs au général Augustin Guillaume. Ami du Général Juin et connu pour avoir mené "ses Goumiers Marocains" à l'assaut du Monte Cassino, le Général Guillaume a fait une bonne partie de sa carrière d'officier au Maroc.
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Le général Guillaume |
27 octobre 1951
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La résidence générale organise des élections des chambres consultatives marocaines, boycottées par le peuple marocain. Manifestations à Casablanca.
A l'ONU, les pays arabes demandent l'inscription de l'affaire Marocaine à l'odre du jour de l'assemblée générale.
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14 mars 1952
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Le Sultan Mohammed Ben Youssef envoie un nouveau message à Paris appelant notamment la France à accorder l’indépendance du Royaume, à permettre aux Marocains de jouir de toutes les libertés publiques, et à donner aux travailleurs le droit de former des syndicats et de participer à des négociations conduisant à l'indépendance du pays.
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octobre 1952
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La France propose de suivre la politique de l’interdépendance, de créer une administration et des conseils communs et d’ouvrir des négociations sur la base des dispositions du traité de Fès. Le Sultan Mohammed Ben Youssef rejette cette proposition. Il fait la grève de la signature des dahirs.
Quelques semaines plus tard, plusieurs chefs nationalistes seront arrêtés dont El Ouazzani.
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18 mars 1953
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Distribution d’un manifeste signé par une vingtaine de notables, Marocains Pro-français, accusant
« le Sultan de conduire le pays vers le chaos » et de s’allier à "des partis politiques illégitimes".
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1er juin 1953
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Le Sultan Mohammed Ben Youssef demande à la France de mettre un terme à cette dissidence manigancée et
organisée par des Pachas et caïds collaborateurs du lobby des Colons.
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11 août 1953
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Le ministre français des Affaires étrangères, Georges Bidault, adresse un message au Général
Guillaume pour lui demander de « calmer El Glaoui ».
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13 août 1953
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La France demande au Sultan, sous la menace de le déposer, de renoncer à la majorité de ses droits
politiques.
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16 août 1953
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Manifestations anti-françaises, réprimées dans le sang, à Marrakech, Fès, Casablanca, Rabat,
Salé, Meknès et Oujda.
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20 août 1953
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Le lobby des colons exige et obtient du gouvernement français l’exil du Sultan Mohammed Ben Youssef
et de la famille royale en Corse puis à Madagascar (Antsirabé). Un nouveau sultan Ben Arafa est élu par les Oulémas avec l'appui du Pacha de Marrakech Thami El Glaoui.
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20 août 1953
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Déclenchement de la révolution du Roi et du peuple.
Manifestations fréquentes où l'on remarque la présence en grand nombre de femmes aux cris de « yahya el malik Mohammed al khamis !! ».
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11 septembre 1953
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Le résistant Allal Ben Abdellah tente d’assassiner Ben Arafa, le "nouveau" sultan
.
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Décembre 1953
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Les Etats arabes présentent aux Nations unies un projet de résolution demandant d’accorder au
Maroc le droit à l’autodétermination. Cette résolution est adoptée par l'assemblée générale. L'annonce de cette adoption provoque des affrontements sanglants entre nationalistes et colons.
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Mai 1954 :
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Le gouvernement Français est de plus en plus mal à l'aise face à la pression internationale : le général Guillaume tenu pour responsable de cette situation est remplacé par un civil, Francis Lacoste.
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Abderrahim Bouabid
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23 août 1955
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Rencontre franco-marocaine à Aix-les Bains au cours de laquelle il est décidé de déposer Ibn Arafa, de former un conseil de tutelle et d’accélérer la formation d’un
gouvernement marocain représentatif de toutes les appartenances politiques.
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6 novembre 1955
16 novembre 1955 :
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Entretiens avec le ministre français des Affaires étrangères, M. Antoine Pinay, à Saint-Germain en présence de Dubois, résident général au Maroc, sur les conditions de retour au Maroc du Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef et sur l'ouverture de négociations entre la France et le Maroc.
Le gouvernement français reconnaît
le principe de l'indépendance du Maroc.
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Mehdi Ben Barka et Allal Al Fassi
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18 novembre 1955 |
Retour triomphal de Mohammed Ben Youssef, futur roi Mohammed V, à Rabat.
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7 décembre 1955
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Formation du premier gouvernement indépendant de coalition, présidé par M. Mohamed El Bekkaï.
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Retour triomphal de Mohammed V à Rabat, devant les Oudayas, Boof
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15 février 1956
7 mars 1956 :
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Visite de SM Mohammed V en France. Ouverture des négociations franco-marocaines sur l’indépendance du Maroc et l’abrogation du traité de Fès de 1912 établissant le protectorat français sur le Maroc. Bouabid, Lyazidi, et Ben Barka représentant le parti Istiqlal, et Boutaleb, Cherkaoui le PDI participent à ces négociations.
Mohammed V annonce au peuple Marocain l’indépendance du
Maroc.
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7 Avril 1956 :
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Un accord est signé à Madrid entre Mohammed V et le général Franco mettant fin à la souveraineté
espagnole sur le nord du pays. Le 20 octobre, la zone de Tanger, qui était soumise à un statut international particulier, est elle aussi réintégrée au Maroc.
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